Jugé
trop rustique disons-le, archaïque, pas conditionné, conservé de façon douteuse sur
les marchés africains, le soumbala a peu de cote dans les milieux urbains dits
‘‘évolués’’. On y préfère les cubes d’assaisonnement, ‘‘visuellement plus
corrects’’, estimés plus hygiéniques, qui plus est, ont un bel effet dans la
cuisine grâce à leur somptueux emballage jaune scintillant. De plus, la
forte odeur du soumbala qui ne vous lâchera pas de la journée, voire de la nuit
lorsque vous l’utilisez, n’est pas faite pour jouer en sa faveur ! Et
pourtant...