mardi 3 avril 2018

Holy Dolores, porte-flambeau de la nouvelle génération d'écrivains africains



   
Essentiellement orale à ses  débuts, la littérature africaine a connu depuis la période des indépendances, un véritable essor avec une production littéraire épousant l’air du temps. Cela est le fait du travail  acharné des auteurs de renom tels que Birago Diop, Léopold Sédar Senghor, Mongo Beti, Bernard Dadié etc. grâce à qui l’Afrique francophone est parvenue à s’imposer sur le marché très disputé de la littérature. Depuis lors, un long chemin a été parcouru ce qui a valu au Livre Africain...
de se propulser au cœur des conférences, débats et colloques et d’être de plus en plus sous les feux de la rampe lors des Salons du Livre.

De nos jours, nombreux sont les jeunes africains, (ivoiriens notamment) qui s’adonnent à l’écriture afin de faire connaitre l’Afrique à travers la plume des africains et/ou de promouvoir les valeurs de leur continent: Cédric Marshall Kissy,  Souleymane Konaté pour ne citer que ceux-là.

Il s’agit d’une génération transcontinentale et multiculturelle dont Holy Dolores (Marjolaine Dolores GOUE de son vrai nom) fait partie. Née en Côte d’Ivoire, elle est traductrice de profession et écrivaine par passion. Elle a déjà à son actif deux ouvrages poétiques.

Egalement rédactrice, Holy Dolores a écrit de nombreux articles d’actualité. Profondément marquée par les séquelles de l’apartheid lors de son dernier voyage en Afrique du Sud, elle par la suite publié à visage découvert des articles qui ont massivement été repris sur la toile : ‘‘Afrique du Sud : Fin de l’apartheid, de la Poudre aux yeux ?’’ et ‘‘Afrique du Sud : L’ANC au bord du rouleau politique.’’ 

La littérature africaine a de beaux jours devant elle grâce à cette génération de jeunes auteurs engagés qui ont décidé de prendre la relève des belles-lettres africaines.
 




Aucun commentaire: